Découvrez les principes fondateurs et les avantages du DevOps mais aussi son influence sur la résilience informatique
Une culture ? Une philosophie ? Un métier ? Au fil du temps, le DevOps est devenu tout ça à la fois. Mais en réalité de quoi parle-t-on ? Quels sont les principes fondateurs du DevOps et en quoi nourrit-il les stratégies de résilience informatique ? Nous nous attaquons aujourd’hui à ce pan désormais incontournable du monde du développement logiciel.
Le DevOps est avant tout une volonté d'accélérer les processus informatiques grâce à des moyens technologiques et humains. Il vise à améliorer en continu les services, les applications et les logiciels pour permettre à l’entreprise d’être toujours plus compétitive. Course effrénée qui bat des records depuis le succès des incontournables services en ligne.
Mais d’abord, parlons sémantique. Le DevOps est la contraction de deux mots anglais (development et operations) qui correspondent respectivement à deux étapes fondamentales dans le cycle de vie d’une application : sa conception et son déploiement. Dans la langue de Shakespeare, on parlera aussi de build et de run.
L’un des grands principes du DevOps repose sur l'accélération des processus tout en gardant intactes la qualité du code et les fonctionnalités produit. Pour parvenir à cet objectif, l’automatisation des processus va jouer un rôle important. En voici quelques exemples concrets :
La culture DevOps mise sur de profonds changements organisationnels et structurels des équipes. Pour assurer une collaboration élémentaire, il convient avant tout de faire travailler développeur·euse·s et expert·e·s opérations dans les mêmes bureaux. Il faut ensuite unifier les process, les outils, les objectifs et les indicateurs afin d’induire une responsabilité partagée du cycle de vie d’une application. Autre élément de taille, la formation. Chaque métier doit avoir une connaissance accrue de l’ingénierie logicielle dans son ensemble, ce qui permet d’avoir des profils différents, mais qui se comprennent !
Les exigences que demande le déploiement d’un produit doivent avoir la même importance pour son développement et son architecture. Un·e développeur·euse est ainsi tout aussi responsable d’une application que la personne chargée de son exploitation et doit avoir aussi conscience des besoins utilisateur·trice·s. Quant aux équipes opérationnelles, elles doivent mettre davantage leur grain de sel dans la phase développement et design.
La méthodologie agile a vu le jour à l’aube des années 2000 dans le secteur du logiciel. Son objectif était d’aider les développeur·euse·s à s'adapter aux changements du marché et à l'évolution des besoins utilisateur·trice·s. Elle s’avère ainsi très à propos pour accompagner le build et le run vers une collaboration plus étroite.
Cette méthode a pour objectif de rompre avec la gestion de projet classique qui consiste à ne commencer une nouvelle étape qu’une fois la précédente terminée. La méthode agile se veut plus collaborative, plus itérative et plus souple.
Dans le monde du développement logiciel, cela s’illustre par la prise en compte des besoins utilisateur·trice·s et de la volonté de leur livrer en continu des versions fonctionnelles au lieu d’un vaste bloc, davantage soumis aux bugs.
Elle encourage le décloisonnement des équipes et les échanges entre les personnes. Mais la méthode agile n’empêche pas, bien au contraire, l'autonomie si cela peut réduire les processus rigides et chronophages.
Enfin, la méthode agile aide les équipes à admettre les changements et les imprévus et à accepter l’erreur.
L’un des grands principes du DevOps repose sur l'accélération des processus tout en gardant intactes la qualité du code et les fonctionnalités produit. Pour parvenir à cet objectif, l’automatisation des processus va jouer un rôle important. En voici quelques exemples concrets :
Nous l’avons vu, le cycle de vie d’une application implique des modifications de codes fréquentes, des mises à jour continues ainsi que l’exécution de nombreux tests simultanés. À cela s'ajoutent quelques exigences de rapidité, de qualité et de coûts réduits. Rien que ça !
La surveillance DevOps entreprend donc de donner aux équipes une vue complète et centralisée sur chacune des étapes du cycle de vie d’une application : sa planification, son développement, ses tests jusqu’aux phases d’intégration, de déploiement et de mise à jour.
Les développeur·euse·s et les administrateur·trice·s système ont à leur disposition toute une batterie de métriques, d’indicateurs et d’outils d’analyse qui leur permettent de voir ce qui se passe en temps réel. Toutes les données sont collectées et analysées au sein de journaux pour alerter rapidement (et toujours automatiquement), comprendre et anticiper le moindre incident (bugs ou failles de sécurité) et tout ce qui peut altérer l’expérience utilisateur·trice.
Depuis quelques années, la culture DevOps a résolument le vent en poupe. Elle fait bouger les lignes du monde du développement logiciel et révolutionne les méthodes de travail des équipes IT.
Bien plus que de simples méthodes, elle a permis de faire éclore de nouvelles expertises comme le DevSecOps (incluant l'indispensable volet sécurité) et de nouveaux métiers à l’image des ingénieurs de la fiabilité des sites (SRE).
Voici un petit condensé de ses principaux avantages :
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